***LA SÉRIE DES BIÈRES DE STAFF***
À temps pour la prochaine vague de chaleur,Rosalie Beauchamp nous présente la ROSADE (4,6%) une réjouissante saison sure à la rhubarbe, fruitée et légère qui terrassera la soif la plus terrible en trois rasades. Inspirée et efficace, ce brassin est tout à l’image de notre Rosa, une femme accomplie, forte et sensible.
La pétillante voltigeuse, toujours superbe de créativité et de détermination, ensoleille L’Espace Public depuis 2016. Or, elle à toujours fait partie de l’équipe par intermittence, allant et venant au gré des contrats qu’elle décroche ici et ailleurs. Cet été, on la retrouve avec une énergie charmante et le même charisme emballant dont elle fait preuve sur scène.
Sous la supervision de Carl Péloquin, elle à choisi une bière qui rend hommage à sa grand mère allemande, qui jadis venait passer ses étés à Mont-laurier, emportant avec elle une délicieuse tradition pâtissière héritée d’Europe. La Rosade, avec ses notes de rhubarbe crue (non pas confiturée comme mamie l’apprêtait) actualise et dépoussière le doux souvenir d’une enfance passée au jardin, où la petite Rosalie allait cueillir et dévorer sur le champs ces tiges surettes en rêvant du grand chapiteau.
Car depuis toujours, pour la belle, le cirque est essentiel.
“C’est un art tellement rassembleur!! Un peu comme l’Espace, d’ailleurs! C’est une activité qui émerveille, qui lie les prouesses physiques et esthétiques. Ça stimule l’esprit mais, aussi et surtout, ça nous rappelle à notre corps. Un corps capable et merveilleux, duquel il faut prendre soin.”
Acrobate à la base, Rosa est aussi une productrice aguerri: “J’éprouve constamment le besoin de me balancer, de tendre vers l’équilibre entre le physique et le mental” dit-elle, en se préparant à faire le grand écart, juchée sur les hautes tables du bar. Par son projet Le Monastère, elle s’évertue depuis les coulisses à mettre en valeur le talent brut des artistes locaux, qui, bien qu’ils deviennent souvent de formidables ambassadeurs à l’international, manquent de plateformes de diffusion à Montréal. “Les petites formes, comme le cabaret, rendent l’art visible. Elles facilites la circulation des oeuvres et entraînent un rapprochement entre les artistes et le public. Pour moi, c’est un privilège de permettre cette rencontre, dans la simplicité, sans mise en scène grandiose et souvent castrante pour les artistes. D’ailleurs, cette proximité sera encore plus accentuée dans notre nouveau lieu de diffusion, une église près du centre-ville… “ conclue-t-elle, pleine de mystère…
D’ici à ce que nous en sachions davantage sur le futur du Monastère, Rosa s’engage à mettre en lumière un autre acteur essentiel du paysage circassien à Montréal. À l’ombre des géants que l’on connaît dans l’industrie, il existe de petits lieux suprêmement importants qui agissent comme de véritables incubateurs, comme celui, bien implanté dans Hochelaga, où Rosa voudrais diriger les fonds recueilli par la vente de son brassin…
Ainsi, parce qu’elle croit à l’importance d’une communauté forte, sensible et exposée à l’art du cirque, elle a choisi la Caserne 18-30 du CCSE Maisonneuve, un centre communautaire de loisirs, spécialisé en Arts du cirque et ouvert à tous, qui pilote plusieurs initiatives caritatives tout en offrant un lieu d’entraînement professionnel et sécuritaire pour les artiste de haut calibre.
EH que c’est inspirant tout ça!!!
Merci ROSA!!!
BELLES POINTES 
